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ETENDRE EFFICACEMENT LES SERVICES DE MÉTÉOROLOGIE AU-DELÀ DE L’AVIATION

CLIMAT ET METEOROLOGIE


L'atelier de consultation pour la mise en place et l'opérationnalisation de plateformes des utilisateurs des services climatologiques des secteurs de l'agriculture et de la gestion des risques de catastrophes s’est ouvert le 23 juillet 2025. Organisé par le Ministère des Transports avec le concours technique du Centre Africain pour les Applications de la Météorologie au Développement, il va s’achever le 25 juillet 2024.


L’impact négatif du changement climatique constitue un défi majeur pour le développement socio-économique à l’échelle mondiale. A l’instar de tous les pays du continent africain, le Cameroun est particulièrement vulnérable aux effets néfastes de la variabilité et du changement climatiques. «Notre pays, à l’instar des autres nations, fait face à la menace du changement climatique aux effets néfastes multiples. Les sécheresses, les inondations et d'autres événements météorologiques extrêmes gagnent en intensité et augmente de fréquence», a affirmé Simplice Tazong, le Directeur de la Météorologie Nationale représentant le Ministre des Transports à la cérémonie d’ouverture de l’Atelier de consultation pour la mise en place et l’opérationnalisation des plateformes des utilisateurs des services climatologiques des secteurs de l’agriculture et de la gestion des risques de catastrophes qui se tiendra du 23 au 25 juillet 2023. L’accord de Paris reconnaît également que les effets du changement climatique seront ressentis de manière plus aiguë par les segments de la population déjà vulnérables. A cet effet, l’augmentation du nombre et l’ampleur des catastrophes naturelles en raison du réchauffement climatique qui touchent tous les secteurs d’activités à l’instar de l’agriculture, les ressources en eau, l’énergie, la santé, les travaux publics, le transport, l’urbanisation,… nécessite l’intégration des prévisions hydrométéorologique dans la planification des politiques publiques de développement ainsi que dans les mécanismes de Réduction des Risques de Catastrophes (RRC) afin d’assurer un développement durable et d’optimiser la résilience des infrastructures et des populations.

De toute évidence, dans un tel contexte, le renforcement de la chaîne de valeur des services climatiques est plus que nécessaire pour fournir les informations indispensables à l'adaptation et au renforcement de la résilience des populations. Dans la perspective d’améliorer l’accès à l’information météorologique et sa prise en compte dans les activités tributaires du temps et du climat, le Ministre des Transports a entrepris de mettre en place plusieurs plateformes de collaboration avec les utilisateurs des services météorologiques et climatologiques. «Ces plateformes sont matérialisées par la signature déjà effective d’une douzaine d’accords cadre de collaboration ou convention de partenariat avec des entreprises publiques et privées, des organisations de la société civile, et les collectivités territoriales décentralisées. D’autres accords du même type sont en cours de négociation», a annoncé Simplice Tazong. Car, le Gouvernement camerounais est résolument engagé à redynamiser et à moderniser les activités météorologiques au Cameroun comme inscrit dans la Stratégie Nationale de Développement (SND 2020-2030). L’opérationnalisation de ces interfaces utilisateurs est une étape critique dans le processus de mise en place d’un Cadre National des Services Climatologiques. Ce d’autant plus que le Cameroun s’est engagé dans ce processus, et entend le parachever grâce au soutien du projet ClimSA qui accorde une priorité à la fourniture des services climatologiques.



L’impact négatif du changement climatique constitue un défi majeur pour le développement socio-économique à l’échelle mondiale. A l’instar de tous les pays du continent africain, le Cameroun est particulièrement vulnérable aux effets néfastes de la variabilité et du changement climatiques. «Notre pays, à l’instar des autres nations, fait face à la menace du changement climatique aux effets néfastes multiples. Les sécheresses, les inondations et d'autres événements météorologiques extrêmes gagnent en intensité et augmente de fréquence», a affirmé Simplice Tazong, le Directeur de la Météorologie Nationale représentant le Ministre des Transports à la cérémonie d’ouverture de l’Atelier de consultation pour la mise en place et l’opérationnalisation des plateformes des utilisateurs des services climatologiques des secteurs de l’agriculture et de la gestion des risques de catastrophes qui se tiendra du 23 au 25 juillet 2023. L’accord de Paris reconnaît également que les effets du changement climatique seront ressentis de manière plus aiguë par les segments de la population déjà vulnérables. A cet effet, l’augmentation du nombre et l’ampleur des catastrophes naturelles en raison du réchauffement climatique qui touchent tous les secteurs d’activités à l’instar de l’agriculture, les ressources en eau, l’énergie, la santé, les travaux publics, le transport, l’urbanisation,… nécessite l’intégration des prévisions hydrométéorologique dans la planification des politiques publiques de développement ainsi que dans les mécanismes de Réduction des Risques de Catastrophes (RRC) afin d’assurer un développement durable et d’optimiser la résilience des infrastructures et des populations.

De toute évidence, dans un tel contexte, le renforcement de la chaîne de valeur des services climatiques est plus que nécessaire pour fournir les informations indispensables à l'adaptation et au renforcement de la résilience des populations. Dans la perspective d’améliorer l’accès à l’information météorologique et sa prise en compte dans les activités tributaires du temps et du climat, le Ministre des Transports a entrepris de mettre en place plusieurs plateformes de collaboration avec les utilisateurs des services météorologiques et climatologiques. «Ces plateformes sont matérialisées par la signature déjà effective d’une douzaine d’accords cadre de collaboration ou convention de partenariat avec des entreprises publiques et privées, des organisations de la société civile, et les collectivités territoriales décentralisées. D’autres accords du même type sont en cours de négociation», a annoncé Simplice Tazong. Car, le Gouvernement camerounais est résolument engagé à redynamiser et à moderniser les activités météorologiques au Cameroun comme inscrit dans la Stratégie Nationale de Développement (SND 2020-2030). L’opérationnalisation de ces interfaces utilisateurs est une étape critique dans le processus de mise en place d’un Cadre National des Services Climatologiques. Ce d’autant plus que le Cameroun s’est engagé dans ce processus, et entend le parachever grâce au soutien du projet ClimSA qui accorde une priorité à la fourniture des services climatologiques.






Mathieu Nathanaël NJOG



Article publié dans le journal Le Canard Libéré du Cameroun


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