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L’APPORT DES REFORMES MONÉTAIRES SUR LE SYSTÈME BANCAIRE DE LA CEMAC

AFRICA BANKING FORUM


Lors de l’édition 2023 de l’African Baking Forum, qui s’est tenue à Abidjan les 23 et 24 février 2023, le Président de la Commission Daniel Ona Ondo a vanté l’apport des réformes monétaires et financières sur le dynamisme et la résilience du système bancaire de la CEMAC.



Le Forum consacré aux banquiers du continent s’est tenue du 23 au 24 février 2023 à Abidjan sous le haut patronage du Ministre de l’Economie et des Finances de Côte d’Ivoire, a été une belle opportunité pour le Président de la Commission de la CEMAC, Pr Daniel Ona Ndo de valoriser les reformes monétaires et financières entreprises dans la sous-région avec des résultats sur le dynamisme et la résilience du système bancaire des pays de la CEMAC. L’édition 2023 était placé sur le thème : « La dynamique bancaire africaine levier de et l’intégration ». Pour Mme Hind Sidqui, la Directrice Générale de One Africa Forums, e par ailleurs promotrice de ladite de cette jamborée, l’Africa Baking Forum est un ce rendez-vous annuel des dirigeants des banques africaines qui permet un échange d’expériences dans le but de façonner l’avenir de ce secteur sur le continent. Déjà à sa 14è édition, l’Africa Banking Forum est organisé pour la deuxième fois à Abidjan. Le Ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, M. Adama Coulibaly, a affirmé la fierté de son pays et du Gouvernement d’abriter pour la deuxième fois cette grande rencontre de la banque africaine, après l’édition de 2014.



En mettant en relief le rôle capital et les réformes entreprises par la Banque Centrale d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), il va insister sur le fait que les acteurs économiques travaillent en parfaite synergie avec le secteur bancaire, qui joue un rôle important pour la reprise et la relance économique de son pays et de toute la région. «Le secteur bancaire est un partenaire privilégié du développement de la Côte d’Ivoire ». Intervenant à sa suite, le Pr Daniel Ona Ondo a salué les efforts investis par les plus hautes autorités de Côte d’Ivoire, sous l’impulsion du Président de la République, S.E Alassane Dramane Ouattara, pour l’excellent accueil et les dispositions prises pour que ce forum se tienne dans les bonnes conditions. Également, il a reconnu les efforts et les progrès accomplis par ce pays en matière de développement. « C’est dire que l’essor de la Côte d’Ivoire ne manque pas de servir de modèle de développement à plusieurs pays d’Afrique francophone et notamment de l’Afrique centrale ». Avant de dérouler sur l’axe de son exposé pour démontrer comment les reformes du système monétaire et financier de la CEMAC ont positivement impacté le système bancaire dans la sous-région Afrique centrale.



Le Président de la Commission de la CEMAC, Pr Daniel Ona Ondo qui est fin de mandat, a rappelé que depuis dix ans la sous-région Afrique centrale est confrontée à plusieurs secousses endogènes et exogènes, notamment la crise financière de 2008-2009, la chute du prix du pétrole de 2014-2016, conséquences de la Covid-19 entre 2019-2021 et les pressions inflationnistes engendrées par le conflit Russie-Ukraine. Obligeant la BEAC, institution d’émission monétaire, à prendre une série de mesures ayant pour objectif de reconstituer les réserves de change. Entres autres : - la réduction du volume de la liquidité de la banque centrale afin d’abaisser la pression sur les avoirs extérieurs ; - la redynamisation du marché interbancaire ; - la mise en place d’une nouvelle réglementation de change ; - la réduction de la perception du risque de crédit par la qualité de l’information financière et la promotion du marché des capitaux. « Cette politique monétaire accommodante bien qu’ayant permis de maintenir la solvabilité des banques, la liquidité et la rentabilité du secteur bancaire a eu pour conséquence une surexposition des banques au risque souverain et une amélioration apparente du portefeuille bancaire », a souligné le Pr Daniel Ona Ondo. Et de conclure que le système bancaire de la CEMAC reste rentable, mais cependant le volume des crédits reste assez faible dans l’ensemble et trop peu orienté vers le secteur privé pour financer l’économie. Ceci en raison de l’étroitesse du système bancaire d’une part, et de sa forte exposition au secteur public d’autre part.



Daniel Ona Ondo




Article publié dans le journal Le Canard Libéré du Cameroun

www.lecanardlibere237.com


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