JOURNEE MONDIALE DE LA FEMME RURALE
Le Gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a présidé le 14 octobre 2024 à Eboné dans le département du Moungo la célébration de la journée mondiale de la femme rurale placé sur le thème national : « la Femme Rurale du Littoral face au défi de l'Import-Substitution »
Comme toutes les années, le Cameroun en général et la région du Littoral en particulier de concert avec le reste du monde a célébré cette année, comme tous les 14 octobre, la 29è édition de la célébration de la Journée Mondiale de la Femme Rurale. Placée cette année sur le thème national : « la Femme Rurale du Littoral face au défi de l'Import-Substitution », les « héroïnes de la terre » des quatre départements de la région du Littoral se sont donnez rendez-vous à Eboné, chef-lieu de l’Arrondissement de Nlonako, situé dans le département du Moungo. Comme de tradition, le Gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a personnellement présidée cette célébration en compagnie de son Etat-major, du Préfet du département du Moungo, Yves Bertrand Noël Ndjana et une forte mobilisation des forces vives de ce département, réputé pour être le principal basin agricole de cette région.
Les héroines de la terre du Littoral à l'honneur
Pour la circonstance, la Maire de la Commune d’Ebone, Mme Félicité Sidiki Manon, a donné le meilleur d’elle-même pour relever le défi de l’organisation de cette fête de la femme rurale aux dimensions des attentes d’un Cameroun qui aspire à l’émergent en réussissant le pari de la politique de l’import-substitution prônée par le Chef de l’Etat, Paul Biya. Les différentes délégations ont à travers les expositions de leur production agricole et l’ambiance bon enfant qui a caractérisé le défilé donné à voir sur leurs potentialités à saisir toutes les grandes opportunités offertes par le Gouvernement de la République pour relever le défi de l'Import-Substitution et de la sécurité alimentaire. Cette immense contribution de ces femmes rurales du Littoral tout comme les sœurs des autres régions du Cameroun, a fait d’elles des Camerounaises pas à part, mais des Camerounaises à part entière. « Dynamiques femmes rurales, vous n'êtes pas des laissées-pour-compte ! », a clamé à haut et intelligible voix Caroline Ngobé, Délégué Régional de la Promotion de la Femme et de la Famille.
A cette occasion, le Gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a déchiffré de manière élémentaire la notion de l’import-substitution afin que ces femmes qui sont la mamelle nourricière des villes et campagnes se l’approprient et comprennent qu’elles sont aussi au coeur de cette politique. Tout d’abord, il indiquera que : « L'Import-Substitution renvoie à l'abandon de l'importation des biens et denrées pouvant être produits localement ». Et d’ajouter qu’« il s'agit là de la voie royale pour plus de Souveraineté économique et de sécurité alimentaire au Cameroun ». Et de conclure que cela passe par cette invite du Président Paul Biya : « Consommons ce que nous produisons et produisons ce que nous consommons ». De manière plus illustrative il demandera à tout ce beau monde qui s’est rassemblé à à la place de fête d’Ebonè pour cette célébration : « Que sont devenus nos beignets de maïs ? ». « Où sont passés nos beignets de manioc ? ». Toutefois, la Présidente du Réseau des Femmes de Nlonako, Ruth Françoise Matikè, a tenu a rappeler qu’au-delà de la célébration festive, cette journée doit être placée sur le signe de la, de la réflexion, et de plaidoyer sur le rôle que jouent les femmes de l’arrière-pays pour concourir à la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
L’import-substitution et les cultivatrices de l'arrière pays
Enumérant quelques-unes des difficultés auxquelles font face ces mamelles nourricières font face au quotidien. Et donc, le relèvement leurs permettra de se soulager de leurs fardeaux. A savoir : « L'accès limité aux terres, la difficile acquisition des semences, les coûts élevés des équipements agricoles, et la non capacitation aux technologies ,… ». Pourtant, les chiffres révèlent que la femme rurale en particulier et à la femme camerounaise en général, sont les actrices à 71% de sa politique d'Import-Substitution. Le Maire de la Commune d'Éboné, Félicité Manon Sidiki portant la parole de cette masse silencieuse, a ainsi dressé deux tableaux : le Tableau des réalisations-témoins du renouveau pour les femmes en prenant l'exemple de l’Arrondissement de Nlonako, et, les opportunités déjà développées par elle pour relever tous les défis de l'Import-Substitution. Au-delà de toute l'abondante productions agro-pastorale, les énumère ainsi : « les défis de l'autonomisation de la femme avec la modernisation de l'Agriculture, en vue de la transformation et de la vente, qui l'ont amené à produire des engrais et d'aliments en vue d'une production de plus en abondance, à travers la formation de la fabrication du compost naturel, utilisation des produits des champs à la fabrication des aliments pour bétails et poissons »
Cette célébration a été clôturée par la remise des prix de l’excellence aux femmes rurales qui se sont distinguées par la qualité de leur production. Remis solennellement aux femmes rurales des puissantes associations agricoles, du Moungo, du Nkam, de la Sanaga-Maritime et du Wouri par le Gouverneur, du Secrétaire Général des Services du Gouverneur, le Préfet du Moungo, Le Maire de la ville de Nkongsamba, Frédéric Nzoki Epoh ; le Ministre-Sénateur, Siegfried Etamé Massoma ; le Sous-préfet de l’Arrondissement d’Ebonè, Alphonse Elanga Abina. Permettant ainsi à ces infatigables travailleuses, qui nourrissent à 90 % nos villes et villages, et qui empêchent à la crise Ukraino-Russe de trop impacter négativement sur le Cameroun et ses pays voisins de rentrer avec des reconnaissances qui permettaient d’alléger le poids des provisions qu’elles ont transporté pour participer à cette célébration. Au final, le Gouverneur de la région du Littoral n’a pas caché sa satisfaction en déclarant : « Quand c'est bon, il faut féliciter ».
Correspondance particulière de Siméon Ava
Article publié dans le journal Le Canard Libéré du Cameroun
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