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LE MAIRE DE LA VILLE DE DOUALA VEUT CRÉER UN CRÉDIT COMMUNAUTAIRE

INVESTIR DANS LA FEMME


En clôture à la conférence-débat organisée par les femmes de la Communauté Urbaine de Douala le 6 mars 2027, Roger Mbassa Ndinè a annoncé que l’exécutif de la Mairie de la ville de Douala envisage fortement la mise sur pied d’un organisme de financement des personnes démunies en général mais singulièrement des femmes ayant des petits revenus.




Placé sur le thème : «Investir en faveur des femmes, accélérer le rythme», la Journée Internationale de la Défense des Droits de la Femme 2024, a sonné comme une interpellation de toutes les parties prenantes à poser des actions concrètes dans l’autonomisation de toutes les femmes et les filles en s’attaquant à la pauvreté afin de tendre vers l’égalité entre l’homme et la femme. Une volonté de s’inscrire en droite ligne du contexte international et régional par la poursuite de la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations Unies, avec un accent sur le cinquième Objectif de Développement Durable (ODD) à savoir : «Réaliser l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles».

Il est question que la célébration de cette année sonne comme une prise conscience de tous les acteurs et actrices à s’unir pour transformer ces défis en opportunités et façonner un avenir meilleur pour tous en luttant contre la pauvre. Une invite à réfléchir sur les stratégies permettant de garantir les droits des femmes et la fille dans tous les aspects de la vie dans l’optique pour parvenir à une véritable égalité. Cela passe par les reformes que devraient instaurer les institutions en vue d’adresser des actions devant conduire à réduire considérablement les inégalités entre les sexes, mais aussi de permettre à la femme et la fille à pouvoir satisfaire leurs besoins financiers par des activités décentes.

Saisissant cet appel du thème national, le Maire de la Ville de Douala, Roger Mbassa Ndinè a reconnu la nécessité d’investir véritablement dans la femme. «Il faut le faire non seulement pour le bien d’une institution, mais aussi pour le bien de la société». Malgré que le thème de la conférence-débat organisée dans le cadre des activités de la Journée Internationale de la Défense des Droits de la Femme 2024 par les femmes de la Communauté Urbaine de Douala (CUD) était : «Promotion et protection des droits conjugaux de la femme», une manière d’autonomiser la femme sur le plan juridique, l’édile de la ville de Douala a fait l’annonce selon laquelle l’exécutif communautaire envisage sérieusement à autonomiser la femme sur le plan financier avec l’éventualité de la création d’un crédit communautaire de la ville de Douala.



Financement des femmes démunies

A cet effet, Roger Mbassa Ndinè va déclarer : «Nous sommes dans une phase de réflexion pour mettre sur pied pour mettre sur pied un organisme de financement de micro-crédits. Un crédit communautaire de la ville de Douala qui s’adressera essentiellement à ceux et celles qui ont des petits revenus. Celles et ceux qui ne peuvent pas avoir facilement accès à un crédit bancaire ». Evidemment, celles qui sont visées par cet organisme de financement sont singulièrement les femmes. «Ce sont elles qui seront les premières bénéficiaires», précisera-t-il. Et pour cause : «Nous entendons investir sur la femme en lui donnant les moyens de son autonomie afin qu’elle puisse appuyer leur époux à subvenir aux charges familiales, mais aussi et surtout à donner à la femme sa propre fierté». Et de conclure : «Notre objectif est de permettre que les femmes soient plus autonomes et plus écoutés».

Par ailleurs, le Maire de la ville de Douala a annoncé aux femmes-employées de la CUD l’ouverture dans les mois à venir la création d’un Centre Médico-Social pour permettre aux employés de bénéficier les premiers soins et les conseils nécessaires suite aux problèmes psychologique éventuels qu’ils rencontreront dans l’exercice de leur travail ou dans leur foyer avec le recrutement des médecins spécialisés en psychologie. Quant aux recommandations faites lors de cette conférence-débat qui a vu la participation active de l’épouse du Gouverneur de la région du Littoral et l’épouse du Maire de la ville de Douala, l’édile de la ville de Douala a dit qu’il ne peut pas donner suite au chapelet égrené en un jour et par un coup de bâton magique. En revanche, quant à la création d’une crèche et des heures de travail aménagées, les congés parentaux,… il s’est dit favorable. Toutefois, il va préciser que : «Ce sera aux femmes de montrer qu’il y a visiblement un besoin de crèche ».









Mathieu Nathanaël NJOG



Article publié dans le journal Le Canard Libéré du Cameroun


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