CEMAC
Après la prestation de serment du nouveau gouvernement de la CEMAC, le 02 juin 2023 et la vague des installations des premiers responsables des Institutions Communautaires intervenues depuis le 17 mars 2023, date de leur nomination par la Conférence des Chefs d’Etat, le Président de la Commission, S.E Baltasar Engoga Edjo’o, a réuni les responsables des 23 Institutions, Organes et Agences d’exécution de la CEMAC, le 17 juillet 2023 à Douala pour plancher sur la nouvelle dynamique à l’action communautaire qu’il entend impulser.
«Cette rencontre que je veux cordiale pour des échanges sincères, va nous permettre, non seulement de nous connaître, mais aussi de définir la nouvelle ligne de conduite à tenir pour cette mandature », déclarera S.E Baltasar Engoga Edjo’o, Président de la Commission lors de l’ouverture de cette rencontre de prise de contact entre les responsables des institutions communautaires de la Communauté Economiques et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) élargie aux agents d’exécution qui s’est tenue à Douala le 17 juillet 2023. Dans cette perspective, il a défini l’objectif des assises de Douala. : «L’enjeu de notre rencontre d’aujourd’hui [est de] mettre en place la symphonie de notre action commune durant les cinq prochaines années à venir en vue de l’amélioration des conditions de vie de nos peuples pour bien-être». Pour y parvenir, il a d’emblée révélé que le type de management qu’il entend implémenter sera basé sur une «collaboration horizontale». Tout en exigeant à tous les premiers responsables des institutions de faire des propositions consensuelles et non personnelles visant à améliorer le fonctionnement de leurs institutions. Avec pour seul but la satisfaction d’atteindre la mission essentielle de la Communauté à savoir le développement économique des Etats membres et le bien-être des peuples.
C’est dire si, la nouvelle ère qui s’ouvre à la Commission CEMAC met le développement humain au cœur de l’intégration régionale pour poursuivre l’ambition contenu dans la vision du programme économique régional qui est de : «Faire de la CEMAC en 2025 un espace économique intégré et émergent, où règnent la sécurité, la solidarité et la bonne gouvernance, au service du développement humain». A cet effet, il va demander à ses plus proches collaborateurs de penser large, penser innovation, de manière à toucher même les procédures administratives. D’ailleurs, le président de la Commission, Baltasar Engoga Edjo’o dit être engagé avec tout son gouvernement afin d’établir un manuel de procédures administratives, financières et comptables doublé d’un logiciel comptable identique à toute la communauté. Mais cela ne se fera pas avant d’avoir fait un audit financier à réaliser à très brève échéance. La question des ressources humaines est aussi dans ses préoccupations, ce d’autant plus que c’est par eux que s’accomplissent les actions à mener et les objectifs à atteindre. Tout en précisant qu’aucun licenciement ni de dégagement des cadres n’est envisagé, il va inviter les responsables institutions à déclarer les effectifs et identifier toutes les situations de sous-activité pour mettre en place un accompagnement de formation et de renforcement de capacités. Mais surtout un dispositif de récompense du personnel notamment à travers la promotion et le respect du plan de carrière. Ainsi que l’accélération du processus de prise en charge sanitaire par la souscription d’une assurance de santé approprié pour tout le personnel.
Le président de la Commission prévient alors à tout le personnel qu’ils seront régulièrement soumis aux évaluations de performances. Ce qui permettra de demander aux Etats, détenteurs des mandats des cadres de procéder au remplacement de tous les responsables dont les états de service sont en deçà des attentes de la communauté ou dont la moralité compromet dangereusement la crédibilité de l’institution. Cette vision qui va conduire son quinquennat pendant la période 2023-2027 précisera-t-il n’est pas une vue de l’esprit puisqu’il a publié en 2008 un ouvrage sur l’intégration régionale. Preuve s’il en était besoin qu’elle est bien pensée en ce qu’elle est le fruit de son longue expérience acquise à la suite des différentes responsabilités politiques assumées en Guinée-Equatoriale où il a été Ministre d’Etat à la Présidence de la République chargé de l’Intégration Régionale. Une conviction exposée devant un parterre des autorités de la région du Littoral au rang desquelles le représentant personnel du Gouverneur, Monsieur Aboubakary Haman Tchiouto, Secrétaire Général de la Région ainsi que le Préfet du Wouri, Benjamin Mboutou. dans un ouvrage portant précisera-t-il n’est pas une vue de l’esprit mais la résultante d’une pensée profonde
Mathieu Nathanaël NJOG
Article publié dans le journal Le Canard Libéré du Cameroun
www.lecanardlibere237.com
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