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LES FEMMES DE LA CUD ET L’ENJEU DU DIGITAL DANS L’ACCÈS AUX SOINS DE SANTÉ

CÉLÉBRATION JIF 2023


Sous la houlette de la 4è adjointe au Maire de la ville de Douala, Mme Marie Dine Adzogo, la gente féminine de la Communauté Urbaine de Douala a célébré avec faste la 38è édition de la Journée Internationale de la Femme. Une série d’activités ont meublé les festivités qui se sont déroulées du 1er au 8 mars par la parade à la place du défilé de la Besseke.



La table ronde organisée dans le cadre de la 38è Journée Internationale de la Femme (JIF) de la Communauté Urbaine de Douala (CUD) a été une des activités phare de cette célébration de la semaine du 8 mars 2023. Le Comité d’organisation partant du thème retenue par l’ONU pour cette édition 2023 : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes » va décliner le thème de cette conférence-débat : «La digitalisation et innovation dans l’accueil au sein des hôpitaux de la ville de Douala » pour poser la problématique de l’accès aux soins de santé à partir de l’utilisation du digital pour relever le défi de la facilitation de l’accueil des populations de la ville de Douala dans les structures hospitalières. L’opportunité a été donnée aux représentants des Directeurs des hôpitaux publics de 1erès et 2è catégories (Hopital Genyco-Obstetrique et Pédiatrique de Douala, Hopital Général de Douala et l’Hôpital Laquintinie de Douala) de démontrer les efforts consentis par les différents Directoires pour acquérir des solutions intégrateurs du digital afin d’apporter des innovations dans la facilité et la célérité introduites dans l’accès aux soins de santé depuis l’accueil, l’administration des soins, le suivi des malades.

En attendant l’acquisition des numéros verts, ils ont installé des numéros utiles ouverts 24/24, créé des sites internet, mise en place des applications numériques, et l’ouverture des foras d’échanges entre médecins et malades qui ont permet de faire passer les usagers du stade des patients qui les réduisaient à sortir avant l’aube et aller passer quatre à cinq heures soit entre 05 heures du matin à 11 heures pour rencontrer un médecin pour une consultation de 30 minutes pour être des clients-rois qui peut prendre rendez-vous depuis une des plateformes digitales disponibles. Par ailleurs, c’était aussi l’occasion des dames de la CUD de porter la voix des populations de Douala sur les manquements observés dans ces structures hospitalières. C’était un terreau d’échanges fertiles qui a permis aux différentes parties de communiquer sur les innovations apportées dans le parcours des soins et le processus de prise en charge des malades dans ses hôpitaux publics référencés. A cette occasion aussi, le Comité d’organisation est resté focus sur leur combat pour une amélioration des quotas de représentativités des femmes aussi bien dans les effectifs que dans les postes de représentativités.



Ainsi faisant le suivi des résolutions prises lors de l’édition précédente, il sera reconnu que certes plusieurs femmes occupent des postes de responsabilités aussi bien de Maires Adjointes, de Directeurs, sous-Directeurs, Chefs de service, chefs de service adjoint, mais les lignes n’ont pas bougé sur la représentativité de la femme dans les différentes sphères de la CUD afin qu’il soit porté pour le moins à 40% de femmes pour 60% d’hommes. Faisant remarquer que dans le nombre des nouveaux recrus de l’année 2022, les femmes représentaient un quota de 19%. Toutefois l’engagement a été pris de ne pas baisser les bras dans ce combat noble. L’Organisation International du travail (OIT) indique que 15% de femmes en âge de travailler et qui le souhaitent sont sans emploi contre 10% d’homme. De quoi interpeller le Maire de la ville de Douala, Roger Mbassa Ndinè, le patron de l’exécutif communautaire et le Directeur des ressources humaines Hilaire Tobbo. Pour les amazones de la CUD, le thème de cette 38ième édition de la JIF était aussi l’occasion pour interpeller la jeune fille à réduire l’importante fracture qui existe entre les sexes dans les domaines de formations des sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques. Même s’il est vrai qu’il y a d’immenses progrès réalisés par les femmes dans leur intérêt aux sciences mais il reste encore que les femmes ne représentent 28% des diplômés en ingénierie, et 40% des diplômés en informatique. Non sans interpeller les jeunes filles que « si l’on veut éviter que l’industrie 4.0 ne reproduise les préjugés de genre traditionnels, il est impératif que les femmes jouent un rôle dans l’économie numérique ».





Mathieu Nathanaël NJOG




Article publié dans le journal Le Canard Libéré du Cameroun

www.lecanardlibere237.com


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