UNE MISSION PARLEMENTAIRE FÉLICITE LE DIRECTEUR GÉNÉRAL CYRUS NGO’O

PORT DE DOUALA BONABERI

La Commission de l’Education, de la Formation Professionnelle et de la Jeunesse de l’Assemblée Nationale a effectué une visite de travail parlementaire au Port Autonome de Douala le 23 novembre 2023. Elle a évalué son niveau d’employabilité des jeunes diplômés ainsi que les efforts de réalisation de la vision déclinée par le Président de la République Paul Biya, le 6 octobre 2012 à Douala. Celle de faire du Port de Douala-Bonabéri la référence dans le Golfe de Guinée.

Il ne fait pas toujours gai de recevoir une mission parlementaire dans une société publique ou parapublique. Car les députés n’y vont pas en balade de plaisance. Ils vont porter le regard critique des citoyens et rapporter les récriminations du gouvernement sur l’inadéquation de la gestion avec la vision politique du Chef de l’Etat. Au-delà du tapis rouge qui leur est déroulé, ce n’est pas toujours la sérénité des dirigeants hôtes. Conduite par son président, l’Honorable Gabriel Fandja, député RDPC du Wouri-Ouest, la vingtaine des députés membres de la Commission de l’Education, de la Formation Professionnelle et de la Jeunesse (CEFPJ) à l’Assemblée Nationale ont sillonné la plateforme portuaire de fond en comble et ont échangé avec la Direction générale du Port Autonome de Douala (PAD). «Le Président de l’Assemblée Nationale, le Très Honorable Cavaye Yeguie Djibril, nous a dépêché sur le terrain pour mieux s’imprégner des activités du Port de Douala-Bonabéri, de s’informer sur les dispositifs de facilitation des échanges dans la sous-région et enfin, d’être édifiés sur les défis auxquels l’autorité portuaire fait face», précisera, l’Honorable Fandja Ganriel, président de ladite Commission.

Au terme de cette visite, la délégation parlementaire a pu palper du doigt la matérialisation du vaste programme de normalisation, de rénovation, de modernisation et de développement des infrastructures et superstructures de son combinat portuaire. Et s’assure qu’elle entre en droite ligne des ambitions fixées par le Président de la République, Paul Biya le 6 octobre 2012, à Douala, alors candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle de cette même année. Que va fort opportunément rappeler le Président de la CEFPJ : «L’aménagement d’une zone logistique moderne et intégrée autour du port afin d’améliorer la compétitivité de la chaîne logistique et l’implantation de nouvelles activités dans des bonnes conditions ; l'installation d'un système de surveillance du port et de la côte permettant une surveillance et une gestion efficace du trafic maritime et d'un système de contrôle biométrique et périmétrique des entrées de l'enceinte portuaire de Douala ; la réhabilitation du balisage, des ouvrages d'acconage et des terrepleins du port de Douala-Bonabéri». Mais aussi, elle s’est préoccupée de la question de formation et de l’employabilité de la jeunesse camerounaise au PAD.

Une politique sociale très admirable

Pour chacune des axes de leur visite de travail, la Commission conduite par l’Honorable Gabriel Fandja a obtenu des réponses explicites des différentes directions concernées. Allant de la présentation de la physionomie de la plateforme portuaire à l’arrivée de l’équipe managériale actuelle en juillet 2016, à celle transformée qui présente fière allure aujourd’hui. En passant par la présentation du système de sécurisation qui en fait l’un des meilleurs de la côte Ouest africaine et la présentation de la politique sociale du PAD impulsée par le DG du PAD, Cyrus Ngo’o avec le soutien du Conseil d’administration que préside Shey Jone Yembe. Au regard de la présentation du programme de développement 2020-2050 du PAD, qui prévoit une extension sur l’île de Manoka, les députés ont demandé d’intégrer la construction d’un Centre de formation en métiers maritimes et portuaires qui n’y figurait. Pour combler le déficit de formation des métiers maritimes et portuaires dans le système éducatif camerounais, le Directeur des Ressources Humaines (DRH) Chechuma Bangla, va indiquer que le PAD est en partenariat avec le Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle pour repenser le système de formation, et multiplie des actions d’accompagnement des Universités et instituts supérieures en vue de promouvoir la formation professionnelle de ces filières qui sont des véritables viviers d’emplois.

Sur le plan de la formation et de l’employabilité des jeunes, qui était l’un des axes de cette visite, la CEFPJ de l’Assemblée Nationale a félicité de la politique de recrutement qui se fait dans le respect des textes en vigueur au Cameroun, mais aussi qui permet de retrouver au sein de l’effectif global du PAD et ses filiales le Cameroun en miniature avec quasiment des compétences qui viennent de toutes la diversité socioculturelle. Il a aussi mis l’accent sur l’amélioration des conditions de travail qui favorise le rendement optimal des employés, la formation continue des personnels, la couverture sanitaire du personnel et de leurs familles nucléaires. La Commission va sanctionner cette visite par la remise d’une lettre de félicitation au DG du PAD, Cyrus Ngo’o qu’elle va justifier : «Nous avons constaté que depuis l’arrivée du Directeur Général, Monsieur Cyrus NGO’O le 04 juillet 2016, la structure s’est lancée dans un vaste programme de normalisation, de rénovation, de modernisation et de développement des infrastructures et superstructures de son combinat portuaire ». Et d’ajouter : «Par ailleurs, nous avons également constaté qu’au regard des indicateurs de performance tant au plan national qu’à l’échelle internationale, le PAD se hisse chaque jour comme la plateforme portuaire de référence du Golfe de Guinée».

Mathieu Nathanaël NJOG

Article publié dans le journal Le Canard Libéré du Cameroun

www.lecanardlibere237.com

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