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DES NOUVEAUX INVESTISSEURS REMERCIENT L’ACCOMPAGNEMENT EFFICIENT DE L’API

PROMOTION DES INVESTISSEMENTS


Du 1er au 2 novembre 2023, la Directrice Générale de l’Agence de Promotion des Investissements du Cameroun, Mme Marthe Angéline Minja était dans la capitale économique. Au cours de cette descente sur le terrain, elle a visité des projets de mise en œuvre des industries qui ont bénéficié de l’accompagnement de son institution à la faveur de la loi de 2013. Les deux parties ont exprimé leur satisfaction, même si les promoteurs éprouvent encore quelques difficultés qu’ils espèrent relevés avec l’appui de l’API.

Après avoir démarré la première phase de sa tournée par la ville de Yaoundé, où la Directrice Générale de l’Agence de Promotion des Investissements (API), Mme Marthe Angéline Minja qu’accompagnait des proches collaborateurs à l’instar du Directeur de la Facilitation et de la Coopération, M. Jean Stéphane Menga a mis le cap sur la capitale économique. Cette mission de suivi-évaluation du niveau de mise en œuvre des projets d’investissements dont les promoteurs ont signé avec l’API des conventions d’accompagnement. Elle avait essentiellement pour but de voir l’état d’avancement de l’installation ses entreprises. Afin d’apprécier ce qui a déjà été fait ? Et les difficultés qu’ils font encore face ? Il faut dire que depuis 2013, le Président de la République, Paul Biya avait abrogé une loi sur les incitations afin de faire du Cameroun, une destination d’attractivité pour des investissements. Puisque les investissements étrangers au Cameroun étaient carrément nuls, voire inexistants.

Une dizaine de nouvelles industries

Ainsi depuis 2014, à la faveur de cette loi, l’API a la responsabilité d’accompagner les investisseurs désireux d’installer des industries porteuses pour satisfaire la demande du marché camerounais, en qualité et en qualité, en favorisant le made in Cameroon, dans l’optique de réduire les importations, mais aussi et surtout en permettant la création des emplois. Ca d’autant plus que cette loi contient des incitations : - douanières, fiscales, financières et administratives. Pour en bénéficier, les potentiels investisseurs doivent signer avec l’API une convention d’accompagnement. «L’accompagnement d’un investisseur étranger, de la diaspora ou national par l’API est très important. Il est pris par la main à partir du moment où il arrive au Cameroun jusqu’à la mise en place de son projet», précise Mme Marthe Angéline Minja, DG de l’API. Par la suite, elle va préciser : «Nous utilisons notre rôle d’interface entre l’administration et le secteur privée pour accompagner l’investisseur dans les étapes de la mise en œuvre de son projet d’investissement».

Pendant les deux jours de descente sur le terrain dans la mégapole de Douala, la DG de l’API a visité de Douala à Bomono en passant par Bekoko et la zone industrielle de Douala-Bonabéri une dizaine de jeunes entreprises qui sont encore en cours d’installation. Malgré quelques réticences observées, Mme Minja va rassurer : «Ce n’est ni une visite technique, ni une visite de contrôle. Il s’agit d’une mission de suivi-évaluation qui entre en droite ligne dans les missions régaliennes de l’API qui sont contenues des textes qui nous régissent. Il est tout à fait normal, il était normal qu’on sache et voit le niveau du respect des engagements souscrit par les porteurs des projets d’investissement qui ont signé des conventions avec l’API». Elle a pu se rendre compte que les bébés industries de l’API ont déjà, pour les uns mis des produits fabriqués sur le marché et pour les autres sont encore dans la phase de production de leur première cargaison.

La reconnaissance des investisseurs

Permettant ainsi de se rendre compte que beaucoup d’investisseurs étrangers et des camerounais de la diaspora ont bénéficié de cette loi de 2013. «Top Food Cameroun est une entreprise qui a été créée en 2019 et les travaux de construction ont démarré en 2020, avant l’obtention de l’agrément. Nous avons terminé l’installation des machines au mois de juillet – aout 2022. Nous avons démarré les essaies de production au mois de mai 2023 et nous sommes déjà allés à la conquête du marché», affirme Abdallah Hijazie, le libano-ivoirien, promoteur de Top Food. Un projet agro-alimentaire installé à Bomono (dans l’Arrondissement de Dibombari) d’une valeur d’investissement de 5,236 milliards FCFA spécialisé dans la fabrication des aliments lactés concentrés. Il emploie pour l’instant une vingtaine d’employés, mais à termes prévoit de créer 250 emplois.


A Békoko, l’entreprise Elim, un projet agro-industriel d’un investissement de plus 16 milliards FCFA qui est né en 2014 d’un partenariat privé représenté par Francis Nana et une multinationale basée dans plus de 25 pays fabrique des boissons gazeuses et boissons énergisantes (non gazeuses). Il a démarré ses activités en 2022 et se réjouit de l’accompagnement du gouvernement. «Cela a été rendu possible qu’avec la convention signé avec l’API qui a permis de bénéficier de beaucoup de facilités. Parce que faire importer une unité de production d’un montant de plus de 10 milliards Fcfa avec un taux de douane à zéro FCFA, ce n’est pas donné. Ce sont des économies qui ont permis de soutenir cette phase de lancement. On continue de bénéficier du soutien de l’API puisqu’on a des réductions sur certains intrants», raconte Hernan Cordova, le DG de cette filiale du Groupe AJE.

Un accompagnement gagnant-gagnant

A la zone industriel, la DG de l’API Mme Marthe Angéline Minja a visité la société NOVIA INDUSTRIES qui est une agro-alimentaire qui est spécialisée dans la fabrication de l’huile de palme raffinée «Oléo» qui est mis sur le marché depuis six mois et des produits dérivés comme le savon de manage et le savon de toilette. Le promoteur Hayssam El Djammal annonce qu’il ambitionne d’atteindre 500 emplois directs avec près de 99,5% occupés par des Camerounais. Et de reconnaitre : «Si nous n’avions pas cet appui de l’Api, nous n’aurions pas pu importer une chaine de produit de très haute technologie et de première main. Dans le cas contraire, nous nous serions contentés des machines de deuxième choix et par ricochet la qualité n’aurait pas suivi». Et d’ajouter : «Avec l’appui de l’API, nous avions pu passer certaines barrières administratives. C’est pourquoi pour nous l’Api est la porte d’entrée des investisseurs au Cameroun».



Ce périple a été achevé par la visite de la société Africa Cylinder Compagny (ACC). Une société de fabrication des bonbonnes de gaz domestique qui est encore à la phase de production. Le Chef de projet, Barnabé Siatcha est confiant de pouvoir se faire une place dans le marché camerounais. Surtout qu’à l’état actuel, il faut retirer 80% des bouteilles qui sont en circulation parce qu’ayant dépassé leur durée de vie qui est de 25 ans. «Il y a un marché et il progresse à hauteur de 22% par an » confie-t-il. Et de poursuivre : «D’ici 15 jours nous pourrions sortir les premières bouteilles». Et la DG de l’API Mme Marthe Angéline Minja de conclure : «Au terme de cette visite, nous pouvons constater que le Cameroun s’industrialise progressivement à la faveur de cette loi 2013 sur l’incitation. Les usines sont de plus en plus modernes. Elles permettent de desservir le marché avec des produits de qualité et permettent la création des emplois».







Mathieu Nathanaël NJOG




Article publié dans le journal Le Canard Libéré du Cameroun

www.lecanardlibere237.com


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