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Le PROPAC porte un plaidoyer pour un financement accru de l’agroécologie dans les Etats de l’Afrique Centrale

AGRICULTURE


Une rencontre régionale d’échange d’expérience et de partage des connaissances et leçons sur les pratiques agroécologiques, la recherche menée par les agriculteurs en Afrique Centrale s’est tenue les 7 et 8 novembre 2025 à Douala. Elle était organisée par le PROPAC en partenariat avec AGRICIORD et avec le soutien technique et financier de l’Union Européenne dans l’optique d’un plaidoyer pour la prise en compte de l’agroécologie dans les politiques publiques des Etats membres de la CEEAC et la CEMAC.


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Réunis les 7 et 8 novembre 2025 à Douala, les Organisations Professionnelles (OP) des Agriculteurs, les Organisations Paysannes, les Instituts de Recherche, les Ministères Sectoriels, les Communautés Economiques Régionales, et les journalistes venus des pays de l’Afrique Centrale ont, les 7 et 8 novembre 2025, participé à une rencontre régionale d’échange d’expérience et de partage des connaissances et leçons sur les pratiques agroécologiques, la recherche menée par les agriculteurs en Afrique Centrale. A l’occasion, une action de plaidoyer a été menée pour la prise en compte de l’agroécologie par les politiques nationale des Etats membres de la CEEAC et la CEMAC. En effet, dans le cadre du Projet FO-RI (Organisation Paysanne à la Pointe de la Recherche et de l’Innovation en Agroécologie pour les Systèmes Alimentaires Durables), que met en œuvre depuis 2022 le PROPAC en partenariat avec AGRICORD et avec le soutien financier de l’Union Européenne (UE), les agriculteurs et les organisations paysannes de base bénéficient d’un renforcement de capacité afin de formuler des question de recherche, exploiter les connaissances locales, établir des partenariats, accéder aux ressources et mobiliser les compétences nécessaires pour expérimenter et innover la transition agroécologie vers les systèmes alimentaires plus productifs et résilients afin de contribuer et conduire à la transformation agricole à grande échelle.

Et pour cause, depuis quelques années, une étude holistique des écosystèmes agricoles et des systèmes alimentaires a ressorti que l’agriculture intensive qui a été imposée dans le monde depuis des décennies a montré ses limites, avec des conséquences écologiques qui sont à l’origine d’une déforestation massive, de pénuries d’eau potable, d’une perte de biodiversité, d’un épuisement des sols, d’importantes émissions de gaz à effet de serre et même sur la santé des populations. C’est pourquoi, il est de plus en plus promu le retour aux pratiques traditionnelles autochtones ancestrales et le savoir local qui ont le mérite de reposer sur l'application des principes écologiques clés incluant le recyclage de la biomasse et des nutriments, la préservation et la restauration de la santé des sols, et la minimisation de l'usage des intrants chimiques pour réduire la pression sur l'environnement. « Il s’agit de promouvoir la résurgence des techniques agricoles ancestrales dans la perspective d’utiliser moins de produits chimiques en réduisant leur utilisation dans un premier temps de 20% afin de valoriser les modèles traditionnels de fertilisants et de pesticides qui ont fait leur preuve », a déclaré l’ancienne PCA du PROPAC, Mme Elisabeth Atangana, Présidente du CNOP-Cameroun. Dans certains pays d’Amérique Latine, des mouvements sociopolitiques ont décidé de porter ce combat afin d’imposer ces nouvelles façons d’envisager l’agriculture, la transformation, la distribution, la consommation de denrées alimentaires et sa relation avec la société et la nature.


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Réunis les 7 et 8 novembre 2025 à Douala, les Organisations Professionnelles (OP) des Agriculteurs, les Organisations Paysannes, les Instituts de Recherche, les Ministères Sectoriels, les Communautés Economiques Régionales, et les journalistes venus des pays de l’Afrique Centrale ont, les 7 et 8 novembre 2025, participé à une rencontre régionale d’échange d’expérience et de partage des connaissances et leçons sur les pratiques agroécologiques, la recherche menée par les agriculteurs en Afrique Centrale. A l’occasion, une action de plaidoyer a été menée pour la prise en compte de l’agroécologie par les politiques nationale des Etats membres de la CEEAC et la CEMAC. En effet, dans le cadre du Projet FO-RI (Organisation Paysanne à la Pointe de la Recherche et de l’Innovation en Agroécologie pour les Systèmes Alimentaires Durables), que met en œuvre depuis 2022 le PROPAC en partenariat avec AGRICORD et avec le soutien financier de l’Union Européenne (UE), les agriculteurs et les organisations paysannes de base bénéficient d’un renforcement de capacité afin de formuler des question de recherche, exploiter les connaissances locales, établir des partenariats, accéder aux ressources et mobiliser les compétences nécessaires pour expérimenter et innover la transition agroécologie vers les systèmes alimentaires plus productifs et résilients afin de contribuer et conduire à la transformation agricole à grande échelle.

Et pour cause, depuis quelques années, une étude holistique des écosystèmes agricoles et des systèmes alimentaires a ressorti que l’agriculture intensive qui a été imposée dans le monde depuis des décennies a montré ses limites, avec des conséquences écologiques qui sont à l’origine d’une déforestation massive, de pénuries d’eau potable, d’une perte de biodiversité, d’un épuisement des sols, d’importantes émissions de gaz à effet de serre et même sur la santé des populations. C’est pourquoi, il est de plus en plus promu le retour aux pratiques traditionnelles autochtones ancestrales et le savoir local qui ont le mérite de reposer sur l'application des principes écologiques clés incluant le recyclage de la biomasse et des nutriments, la préservation et la restauration de la santé des sols, et la minimisation de l'usage des intrants chimiques pour réduire la pression sur l'environnement. « Il s’agit de promouvoir la résurgence des techniques agricoles ancestrales dans la perspective d’utiliser moins de produits chimiques en réduisant leur utilisation dans un premier temps de 20% afin de valoriser les modèles traditionnels de fertilisants et de pesticides qui ont fait leur preuve », a déclaré l’ancienne PCA du PROPAC, Mme Elisabeth Atangana, Présidente du CNOP-Cameroun. Dans certains pays d’Amérique Latine, des mouvements sociopolitiques ont décidé de porter ce combat afin d’imposer ces nouvelles façons d’envisager l’agriculture, la transformation, la distribution, la consommation de denrées alimentaires et sa relation avec la société et la nature.



Mathieu Nathanaël NJOG




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