Le Président du GECAM interpelle fermement les pouvoirs publics
- Mathieu Nathanael NJOG

- 19 sept.
- 3 min de lecture
PENETRANTE OUEST DE DOUALA
Après que le Délégué Général à la Sûreté Nationale, Martin Mbarga Nguele ait fait l’année dernière une sortie épistolaire sur le piteux état des sorties Est et Ouest de la ville de Douala, en tançant vigoureusement le Ministre des Travaux Publics, Nganou Djoumessi, c’est autour du Président du Groupement des Entreprises du Cameroun, Célestin Tawamba d’exprimer l’indignation de la communauté des affaires face aux embouteillages chronique à la sortie Ouest de Douala par Bonabéri et appel à une réponse coordonnée urgente

Dans l’après-midi du samedi 13 au matin du dimanche 14 septembre 2025, des milliers d'usagers en provenance du Sud-Ouest, du Nord-Ouest et de l'Ouest, ou en direction inverse, ont vécu un véritable calvaire, sur le tronçon allant de l'échangeur de Bekoko au pont du Wouri, mettant jusqu'à 10 heures pour parcourir à peine 5 kilomètres pour les plus téméraires. Certains ayant passé la nuit dans les voitures ou aux abords de la route. Pourtant le 11 septembre 2025, lors de la cérémonie de lancement de la mise en œuvre du Projet de Mobilité Urbain de Douala (PMUD) devant conduire à la construction du BUS RAPID TRANSIT (BRT), la Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (MINHDU), Célestine Ketcha epse Courtès s’était vanté que les travaux sur le point d’impact de la sortie Est de Douala-Bonabéri avait connu un coup d’accélérateur après son passage et que la circulation était désormais fluide. 72 heures plus tard, ces déclarations aux allures de campagne politique ont été rattrapé par la réalité.
Les usagers de ce tronçon le week-end dernier en garde encore des images effroyables. « Les images de ces passagers contraints de descendre des bus bien avant leur terminus, et portant sur leurs têtes les vivres qu'ils ramenaient à leurs familles, ont choqué par leur intensité rappelant de manière troublante, celles des populations civiles fuyant les massacres durant le génocide au Rwanda dans les années 1994 », a décrit Célestin Tawamba, Président du GECAM. Certainement qu’il était parmi les automobilistes qui ont essuyé ce désagrément qui dure depuis des mois déjà. C’est cette récurrence qui l’a certainement obligé d’adresser une troisième lettre épistolaire aux pouvoirs publics via le Ministre des Travauax Publics (MINTP), Emmanuel Nganou Djoumessi. L’architecte des infrastructures routières du Gouvernement. Peut-être, le Délégué Général à la Sûreté Nationale (DGSN), Martin Mbarga Nguele va refaire aussi une autre sortie lui qui a fait ce tronçon les 16 et 17 septembre 2025 pour aller présider la sortie de la cuvée 2023-2025 de la police.

Les conséqeunces sont multiformes
Surtout que Les conséquences économiques et humaines de cette situation sont alarmantes : - Un ralentissement, voire un arrêt temporaire des activités économiques dans une zone névralgique... ; - Une explosion des coûts logistiques et de transport, avec des répercussions sur les prix à la consommation... ; - Une détresse croissante des populations contraintes d'abandonner leurs véhicules pour marcher des heures dans des conditions indignes... ; - Et, surtout, un risque réel de désengagement des investisseurs, qui n'ont ni la patience ni l'obligation de subir de telles conditions. Toute chose qui oblige le Patronat par ma modeste voix, de sortir de ses gongs pour déplorer non sans reconnaitre certes les efforts du Gouvernement qui a engagé des travaux, des travaux de l'envergure de ceux engagés sur les ronds-points du tronçon Pont du Wouri - Bonabéri, « soient menés sans une gestion efficace des flux, sans anticipation des goulots d'étranglement en période de weekend, et surtout sans le moindre encadrement visible des services compétents en matière de sécurité et de régulation de la circulation »
Puisque de ce qu’il a vu et vécu, on ne peut plus faire porter la responsabilité de cette situation sur l'incivisme des usages de la route. S’il est vrai que certains comportements inadéquats peuvent aggraver les choses, mais après trois ou quatre heures passées au volant, à l'arrêt, sous la pluie ou la chaleur, peut expliquer le comportement des usagers que la patience émousser et que l'instinct de survie peut entrainer dans l’indiscipline et l’incivisme. C’est pourquoi le Patronat appelle urgemment les pouvoirs publics à une véritable gouvernance de crise autour de ces chantiers. Parce qu’« il en va de l'efficacité des chantiers en cours, mais plus encore de la paix sociale et de la stabilité économique dans la région stratégique du Littoral », souligne Célestin Tawamba. Cette débonciation arrive au moment où le MINTP ne cesse de brandir ces réalisations. Notmment avec la double cérémonie de la mise en service officielle de la section Babadjou-Welcome to Bamenda qui relie les régions de l’Ouest et du Nord-Ouest, et faciliter la circulation sur le corridor transfrontalier Yaoundé-Bafoussam-Bamenda-Ekok-Enugu.
John Marco de Mboma
Mathieu Nathanaël NJOG
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