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Les OSC en Afrique Centrale sont confrontées à plusieurs enjeux et défis pour satisfaire les attentes


JOURNEE INTERNATIONALE DES DROITS DE L’HOMME

Dans le cadre de la célébration de la 77e édition de la Journée Internationale des Droits de l’Homme ce 10 décembre 2025, le REDHAC et ses Coalitions-pays ont tenu un atelier d’échange en présidentielle et en ligne pour tabler sur la situation actuelle des libertés fondamentales en Afrique centrale, et l’évaluation qui en est faite des engagements des différents acteurs quant à la promotion et la protection des droits humains contenus dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Il en est ressorti que la réduction de l'espace civique est leur dénominateur commun des pays où est implanté le Réseau.


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Le webinaire organisé le 10 décembre 2025 par le REDHAC et ses coalitions pays sur le thème : « Le respect des libertés fondamentales en Afrique centrale ; analyse des enjeux et des défis dans un contexte de restriction de l’espace civique » a permis d’évaluer la situation en Afrique Centrale. C’était dans le cadre de la journée commémorative de la 77e édition de la Journée Internationale des Droits de l’Homme (JIDH). Les échanges ont porté sur : les engagements internationaux des États quant au respect des libertés fondamentales ; l’analyse de la situation des droits humains dans chaque pays avec un accent sur les défis liés au respect des dispositions de la DUDH ; l’impact de la fermeture de l’espace civique sur la jouissance des libertés fondamentales et la protection des défenseur(e)s des droits humains ; et il s’achevé par un brainstorming sur les possibles solutions et les acteurs disponibles pour plus d’ouverture de l’espace civique en vue du respect des libertés fondamentales en Afrique centrale.

Une région où en 2025, quatre (04) des huit (08) pays couverts par le REDHAC sont secoués par au moins une crise sécuritaire ; deux pays donc le Gabon et le Cameroun ont organisé chacun une élection présidentielle qui sont des échéances électorales cruciales pour l’avenir des pays, mais aussi suivi respectivement par la tenue des élections législatives et régionales. Un troisième pays, la RCA va organiser dans les prochains jours des élections globales (présidentielle, législatives et municipales). Dans ces pays, ces processus électoraux ont été émaillés ou sont émaillés par des cas de violations des droits humains avant, pendant et après les élections présidentielles singulièrement au Cameroun. Dans l’ensemble, il ressort un dénominateur commun pour tous les pays d’Afrique centrale : l’espace des liberté publiques est sérieuse réduite et les défenseurs des droits humains sont permanemment sur le grill (suspensions administratives élastiques, restriction de recevoir des financements des partenaires techniques au développement, vandalismes des locaux, filatures et arrestations arbitraires des acteurs,… )


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Récommandations

La trentaine des participants des huit (08) pays où le REDHAC est représenté, a terminé sur des recommandations fortes. Ils ont : - Interpellé l’État du Cameroun à la sérénité et à la préservation de la paix en toute circonstance ; - Demandé à l’État du Cameroun de respecter les instruments juridiques en matière des droits humains librement signés et ratifiés par l’État du Cameroun ; - recommandé à l’État du Cameroun de prendre toutes les mesures adéquates et urgentes afin d’assurer la sécurité des civils, des forces de défense et de sécurité, des Défenseurs des droits humains, des journalistes, des autorités religieuses, administratives y compris les travailleurs humanitaires dans les régions en conflit ; - interpellé les Nations Unies, l’Union Africaine et la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP), d'ouvrir une enquête rapide, impartiale et efficace sur tous les cas de violence liée aux élections, y compris l’usage excessif ou disproportionné de la force, et à traduire les auteurs devant les juridictions compétentes ; - demandé la garantie du droit à un procès équitable et le respect de la procédure régulière pour toute personne arrêtée ; - exiger la garantie du respect des droits humains et mettre fin aux affrontements.

Par ailleurs, ils ont exhorté tous les acteurs politiques et leurs partisans à faire preuve de retenue, à rejeter la violence et à s’abstenir de tout discours incendiaire ou de haine ; - appelé l’État du Cameroun à garantir un environnement sûr et sécurisé où les droits de tous les citoyens sont protégés et à assurer le respect de la procédure pour les personnes arrêtées ; - demandé la libération sans condition de toutes les personnes arrêtées et détenus arbitrairement dans les prisons du Cameroun ; - appelé les responsables sécuritaires, les autorités administratives et judiciaires à éviter les interpellations et arrestations au faciès sur la base de l’appartenance ethnique ou politiques. Pour arriver à la conclusion que les enjeux et les défis des OSC spécialisées dans les droits humains sont grands pour relever les défis et satisfaire les violations diverses mais aussi aux attentes des handicapés et des minorités dans la préservation de leurs droits. C’est pourquoi, ils ont remis sur la table le débat sur les mécanismes à mettre en œuvre pour mener des plaidoyers qui permettront aux   pays d’Afrique Centrale qui ne l’ont pas encore adopté de suivre la voie de ceux qui ont adopté la loi sur la protection des défenseurs des droits humains.




Mathieu Nathanaël NJOG




 
 
 

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