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NDEMALASUE POUR MANGER LES PRODUITS HALIEUTIQUES DANS TOUTES LES SAUCES

FOIRE DU POISSON 2024


Le Cabinet Conseil & Ingénierie Marketing «SPHINGE» dédié aux acteurs socio-économiques de l’écosystème PME & Territoires organise du 20 au 23 mars 2024 à la Salle de Fête d’Akwa la 3è édition de la Fête du Poisson. Un festival pour valoriser les produits halieutiques camerounais, leurs consommations sous toutes les formes et les métiers y afférents.




La 3è édition de la Foire du Poisson ou NdemaLaSue se tiendra du 20 au 23 mars 2024 à la Salle de Fête d’Akwa Placée sous le thème : «Consommons le Poisson 237. - Goût. - Qualité. - Prix'», elle est un grand rendez-vous national qui va rassembler les pêcheurs, éleveurs, commerçants, restaurateurs, et consommateurs du poisson et des ressources halieutiques de table au Cameroun. Après deux éditions qui ont permis d’une année à une autre de se bonifier, celle de 2024, a l’ambition de franchir un palier supérieur. Organisé sous le parrainage du Ministère de l’Elevage des Pêches et de l’Industrie Animale (MINEPIA), de la  Caisse de Développement de la Pêche Maritime (CDPM) et en partenariat avec la Mairie de la Ville Douala, la Chambre d’Agriculture des Pêches, de l’Elevage et des Forêts (CAPEF), et sous l’encadrement technique de l’Institut des Sciences halieutiques (ISH) de Yabassi, NdemaLaSue 2024 se veut une destination incontournables pour les populations de la ville de Douala et tous les personnes qui y séjourneront pendant ces quatre jours. Chacun pourra trouver son compte. Puisque ce grand rendez-vous national autour du poisson et des ressources halieutiques de table au Cameroun sera un espace d’échanges et de débats, d’apprentissage et de formations, de consommations et de promotion, de tourisme et de découverte. «Venez célébrer les pêcheurs et les transformatrices, pour découvrir les innovations de la recherche et les talents de nos Chefs, et par-dessus tout, pour déguster l’inimitable poisson braisé camerounais, label territorial unique sur le continent », lance Loveline Menchum Tayou, Délégué générale du NdemaLaSue.

Autrement dit, NdemaLaSue est l’unique festival national sur le poisson, un évènement de valorisation des acteurs économiques de la filière poisson sur le plan national, régionale et africain. Avec une demande annuelle de 400 000 tonnes, pour simplement une production halieutique nationale de 180 000 tonnes parmi lesquelles moins de 1000 tonnes proviennent de l’aquaculture, on voit bien que le gap est énorme et justifie une importation de 200 000 tonnes pour plus de 170 milliards FCFA de déficit annuel sur la balance commerciale.  Avec 4 millions d’ha de plans d’eau et 400 kms de côtes maritimes, le Cameroun dispose d’atouts naturels considérables pour construire une économie maritime durable, autour de la chaine de valeurs des ressources halieutiques de table. Ce qui justifie le fait que : «Le poisson est patrimonial au Cameroun! D’où un festival entièrement dédié à la chaîne de valeurs poisson», déclare Loveline Menchum Tayou. Et d’ajouter : «L’objectif ultime de NdemaLaSue est de booster la consommation du poisson local, pour relever une offre nationale compétitive en produits halieutiques de table et libérer ainsi, le potentiel de la filière». L’économie bleue apporte à la richesse mondiale une valeur ajoutée de près de 3 000 milliards USD (environ 1 950 000 milliards FCFA).



Il ne fait pas de doute que la Foire du poisson 2024 va permettre de promouvoir les artisans de la pêche te de la transformation local ; contribuer à diffuser les innovation des acteurs de la pêche ; structurer l’écosystème de la distribution du poissons local ; Apporter un soutien marketing au programme marketing de la filière ; Valoriser le savoir-faire et tendre vers la labélisation ; Accompagner la structuration des acteurs clés de l’écosystème poisson ; Favoriser l’ancrage territorial, culturel et patrimonial de la pratique gastronomique ; et Vulgariser l’utilisations des technologies numériques. Ce qui explique comme l’année dernière, il y aura des compétitions qui ont suscité d’intenses émotions de voir à l’œuvre les techniciens du nettoyage du poisson sous le guide des chefs de Cuisine. Mais aussi des formations pour inciter un transfert de connaissances entre les chefs de Cuisine et les métiers intermédiaires tels que écailleurs et braiseuses de poisson. Ainsi les écailleurs de poisson ont été outillés en techniques diverses: prise en main des outils, vidage du poisson, et lever de filet. Tandis que les braiseuses de poisson ont été édifiées sur les techniques d’assaisonnement et de dressage. Par ailleurs, en termes d’innovation, des inventeurs ont présenté plusieurs créations à l’instar  de Dr Pahane qui a présenté un sac isotherme de transport de poissons à base du chitosan extrait des écailles de poisson. Comme toujours, il y a un concours culinaires pour les braiseuses (Reine de la braise) et pour les hôteliers (écoles hôtelières et Chefs de Cuisine confirmés). L’objectif étant de dire qu’il est temps d’ériger nos spécialités culinaires poisson au standard gastronomique. Surtout qu’avec 2 547 établissements d’hébergement (dont 30% dans le Littoral) et 491 établissements de restauration classés, le secteur de l’hôtellerie et du tourisme est assurément un levier majeur de la consommation du poisson local. Les chiffres indiquent que  le secteur des services (les transports, le commerce, l’hôtellerie et la restauration et les services financiers)  représentait 51,1 % du PIB en 2021. Et que la même année, la contribution de l’hôtellerie et de la restauration à la richesse nationale était de 5%.









Mathieu Nathanaël NJOG



Article publié dans le journal Le Canard Libéré du Cameroun


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