Un père de nationalité nigériane accusé de violer et sodomiser ses cinq enfants à Douala
- Mathieu Nathanael NJOG

- 20 juin
- 7 min de lecture
MŒURS FAMILIAL
Depuis deux semaines, un père de famille de nationalité nigériane, Okechukwu Nwachukwu Lawrence, 51 ans qui possède fort curieusement une Carte Nationale d’Identité camerounaise, fabriquée du fait de la corruption rampante dans l’administration publique est soupçonné d’avoir violé et sodomisé ses cinq enfants dont le benjamin à 1 ans et la plus âgée 14 ans. Détenu à la Direction Régionale de la Police Judiciaire du Littoral et sans être déféré n violation des délais prescrits devant le Procureur de la République, il se susurre qu’il y aurait des manœuvres dolosives pour le libérer. L’alerte a été donnée par un acteur politique et de la société civile. Depuis lors c’est la grande mobilisation pour que justice soit rendue en toute indépendance.

Dans le quartier New-Bell Mbam Ewondo, au niveau du lieu-dit quartier source, l’affaire défraie la chronique au point d’être sur toutes les lèvres. Elle est révélée justement après l’affaire d’inceste du chanteur-musicien Saint Désiré Atango dont l’une de ses deux filles victimes, a dénoncé les relations sexuelles aux allures de sévices que leur père leur faisait subir depuis plusieurs années. Avec la naissance des enfants comme fruits de cet inceste. C’est ainsi que Mlle Ayayi Bilombi Rosine Irene, 46 ans a fini par trouver les forces pour dénoncer son époux qui est soupçonné de violer et sodomiser ses cinq (05) enfants dont le benjamin est âgé d’un (1) an et la plus âgées des quatre sœurs ainées a 14 ans. Son astuce après avoir subi la pression de la famille et de l’église pour taire l’affaire qui remonte de 2023 à la suite des révélations d’un diagnostic clinique cinglant fait dans un Centre Médical d’Arrondissement où le crime a été confirmé, se sera d’aller cette année à la suite de l’actualité suscitée et du fait du comportement récidiviste de son époux, effectuer une contre-expertise, comme naïve, à l’hôpital de la 2è région Interarmées de Douala-Bonanjo sur ses enfants. C’est ainsi que le médecin militaire qui consulte les enfants se met à pleurer au regard des résultats poignants des examens. Parce que, ce qu'il découvre est inhumain. Les cinq enfants sont violés et sodomisés depuis des années. C’est alors qu’après avoir écouté la maman des enfants, qui va raconter la genèse de cette histoire rocambolesque, le médecin consultant va prendre l’initiative d’appeler immédiatement la Direction Régional de la Police Judiciaire du Littoral sis à Douala-Bonanjo, situé à une encablure de cet hôpital afin qu’une action soit immédiatement menée devant cette affaire révoltante. C’est ainsi que les fins limiers de la DRPJL se mettent en mouvement. Le père des enfants, Okechukwu Nwachukwu Lawrence est interpellé et garde à vue.
Lorsque l’argent peut tout acheter
Curieusement depuis deux semaines sans avoir été déféré au parquet puis renvoyé pour complément d’enquête, il est maintenu en garde-à-vue en violation des dispositions du Code pénal camerounais. Rien n’étant plus un secret dans un monde où le digital facilite la diffusion de l’information à une vitesse lumière, il se susurre que l’importante communauté nigériane dont la puissance financière ne fait l’ombre d’aucun doute manœuvrerait en coulisse pour qu’il ne soit pas déféré au parquet, mais libéré depuis la DRPJL où sont menées les enquêtes préliminaires et ainsi qu’il soit aussitôt exfiltré du pays pour son pays d’origine le Nigéria. On parle que cette communauté serait en train de se cotiser une somme de sept (07) millions de FCFA demandé pour cette sale besogne. Et pour cause, il se dit dans les couloirs de la DRPJL que s’ils veulent faire leur travail convenablement, le présumé coupable se fera libérer au parquet avec une facilité déconcertante aux espèces sonnantes et trébuchantes qui sont mises en jeu. Cette information relayée par un communicant du RDPC, qui s’évertue aussi à jouer les acteurs de la société civile, notamment comme influenceur sur les réseaux sociaux aussi bien pour promouvoir son parti et les élites de ce parti qui occupent des placent privilégier dans le gouvernement ou dans les entreprises publiques et parapubliques, n’a pas laissé insensible les acteurs engagés de la société civile qui ont décidé de s’intéresser à ce scandale social afin que justice soit faite. Pour mieux comprendre l’affaire, il faut remonter aux faits comme la raconte la maman des enfants qui vit dans un traumatisme sans précédente au point de frôler le pire.

En effet, Mlle Mlle Ayayi Bilombi Rosine Irene, née le 11 juillet 1989 rencontre Okechukwu Nwachukwu Lawrence ne le 11 novembre 1974, commerçant, de nationalité nigériane. Les deux tourtereaux ont vécu maritalement le grand amour pendant près d’une dizaine d’années jusqu’à ce qu’ils décident de convoler en justes noces le 21 octobre 2021. De cette union nait cinq (05) enfants, soit un (01) garçon et quatre (04) filles. Par pudeur et par respect de l’avenir de ses enfants, nous allons donner uniquement les prénoms et les âgés : - Blessing, 14 ans, une fille ; - Precious, 12 ans, une fille ; - Miracle, 08 ans, une fille ; - Emmanuella, 03 ans, une fille ; et - Zara, 01 ans, le garçon. Seulement, en 2023, l’épouse du Nigérian, Mme Okechukwu Nwachukwu Rosine ne comprenait pas que subitement l’état de santé des enfants devenait très instable. Les enfants sont quasi-permanent malades. Une série de maladies inquiétantes. Elle va même soupçonner que des personnes maléfiques sont la cause de cette instabilité de l’état de santé de sa progéniture. Comme si cela ne suffisait pas, elle constate que la joie de vivre des enfants avait disparu. Elle trouve ses enfants pâles, hagards, distants, et pis encore lorsqu'elle lave les plus jeunes, ils frissonnent lorsqu’elle doit laver leurs parties intimes (sexes et orifices anales). Une petite curiosité lui fait constater des écoulements et des saignements vaginaux et anaux. C’est alors qu’elle passe les enfants à de multiples interrogatoires vaines. Puisqu’ils se recroquevillent dans un mutisme suspect. Perdant sa tranquillité et son sang-froid, elle décide de passer à une vitesse supérieure où elle mêle menace de bastonnade et autres pressions diverses.
Les faits sont effroyables et horribles
C’est alors que les enfants craquent et finissent par raconter tout : « Papa vient ici chaque fois que tu es dehors nous faire les choses...! » La mère n’en croit pas à ses oreilles. Elle est au bord d’un infarctus. C’est ainsi qu’elle décide, toute paniquée de conduire les enfants discrètement à l'hôpital du Centre Médical d'Arrondissement (CMA) Congo 2, le 30 novembre 2023 pour confirmation des allégations des enfants et appréciation dans le cas d’espèce da la gravité des sévices sexuels subis. Les diagnostics du Dr Mvelle Evrad sont impeccables et terrifiants. Les résultats des examens indiquent : - Les déchirures des hymens des filles avec pénétration forcée des orifices vaginales et anales ; - Les anus ouverts et perforés pour le garçon. Mme Okechukwu Nwachukwu Rosine n’en croit pas ses yeux et de ses oreilles. Elle s’évanouit et va immédiatement être prise en charge, elle sera réanimée après plusieurs heures. C’est ainsi que de retour à son domicile, elle décide de confondre son époux qui passe aux aveux mais sollicite son indulgence avec la promesse de ne plus se prêter à cette pratique immonde. N’en pouvant pas décider seule, elle recourt à sa famille, et au clergé de leur église : Eglise Anglicane du Cameroun. Tous ses secours qui ont été visiblement corrompus par la surface financière du présumé coupable, la conseillent la retenue pour sauver leur foyer. En contrepartie, son époux, lui propose aussi de l’argent pour garder le silence. Evidemment sur cette pression et la cupidité financière, elle accepte de pardonner son mari qu'elle dit aimer énormément mais aussi parce qu’il aura pris l’engagement qu’il va arrêter ses pratiques exécrables sur ses enfants. Naïve, elle va croire à son supposé repenti. Seulement, chasser le naturel, il revient au galop. Le Nigéro-Camerounais, Okechukwu Nwachukwu Lawrence croyant se faire plus discret et surtout tenir son épouse par les largesses financières qu’il lui offre désormais, il va continuer sa sale besogne en abusant à nouveau sexuellement ses enfants comme une condition ou une prescription médicale dont il ne peut se passer.

Lorsque le benjamin d’un (01) va commencer à dégager des odeurs nauséabondes, la mère va être obligé de faire une inspection de l’enfant pour constater que cela vient de son orifice anal. Confronté l’enfant dénonce le père qui visiblement a ciblé celui des enfants qui ne pouvaient pas le résister. Pour la mère, c’est le comble de savoir que son époux continue ses sévices sexuels mais pis sur un bébé de 12 mois. C’est alors qu’elle décide d’aller cette de manière astucieuse à l'hôpital de la 2è Région Militaire Interarmées pour faire consulter de nouveau les enfants sachant que les médecins qui sont pour la plupart les militaires seront sa seule bouée de sauvetage au cas où les diagnostics précédents étaient confirmés. Devant ce que les examens vont révéler, le médecin militaire qui consulte les enfants ne peut se contenir. Il va couler les larmes, et va déclarer que : Ce que les résultats révèlent, montrent que le bourreau des enfants est inhumain. C’est alors qu’il prend sur lui de saisir immédiatement la DRPJL pour qu’une enquête soit ouverte. Et c'est ainsi que la machine de la Police judiciaire se met en branle. Okechukwu Nwachukwu Lawrence est interpellé et placé en garde-à-vue. Malheureusement, cela fait deux (02) semaines qu’il est en garde-à-vue au-delà des délais prescrits par la loi et sans s’être déféré devant le parquet. Pendant ce temps, la Dame subit des menaces de mort de toute part au point où elle a quitté le domicile conjugal et vit terrée quelque part, par peur pour sa vie. C’est dans ses entrefaites qu’elle décide de contacter le lanceur d’alerte à qui elle va remettre tous les documents y afférents. Sa dénonciation qui est devenue virale a été fowardé aux autorités gouvernementales, administratives, judiciaires et policières compétentes afin d’éviter toute obstruction à la procédure judiciaire ouverte dans cette hideuse affaire. Les organisations de la société civile se sont aussitôt saisies. Certainement que ce sera l’affaire qui fera le buzz au début de la nouvelle semaine. Désormais, tous les regards son tournée sur la gestion de ce dossier qui est un scandale familial révoltant mais pas singulier. Car ces pratiques sont devenues monnaie courante dans notre société, au point où seuls les secrets d’Alcôves familiaux permettent de couvrir des cas aussi répugnants à l’instar des pères qui font de leurs filles, ou des frères qui font de leurs sœurs des coépouses de leurs mères ou leurs femmes de manière ostentatoire. Obligeant les épouses à garder le silence devant la puissance politiques, financière ou sociale de ses pervers narcissiques
Mathieu Nathanaël NJOG
Article publié dans le journal Le Canard Libéré du Cameroun
www.lecanardlibere237.com
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