DYNAMO CLUB DE DOUALA
Le stade Marion de la cité-sic à Douala a servi de cadre le samedi 12 février 2022 à un grand meeting sportif dénommé le « Grand rassemblement des fils et filles Bassa-Mpo’o-Bati autour de la Dynamo Club de Douala ». Il s’agissait de mener une réflexion profonde qui permettre de taire les divergences afin de remobiliser toutes les forces vives vers le même idéal, celui de redorer le blason de ce club mythique.
L’appel du peuple Bassa-Mpo’o-Bati, initié par le nouveau président de la Ligue Régionale de Football du Littoral, Robert Louis Mbekek a connu un succès des plus inattendu. Toutes les forces vives, sans exclusive ont répondu massivement à l’invitation du «Grand rassemblement des fils et filles Bassa-Mpo’o-Bati autour de la Dynamo Club de Douala », organisé le samedi 12 février 2022, au stade Marion de la cité-sic Douala-Bassa. Pour la première fois depuis une vingtaine d’années la cause de la Dynamo Club de Douala alias « Bon Ba Djob » (Les enfants de Dieu) avait réussi à réunir autour de la même table les adversaires d’hier et les plus réfractaires à toute initiative de reconstruction qui ne viendra pas d’eux. Surtout que ce meeting sportif n’était pas un congrès comme la majorité des supporters et sympathisants des « Bon Ba Djob » l’espérait. Une précision que Robert Louis Mbekek avait tenu à faire aussi bien à la convocation qu’à l’entame de ce « Grand rassemblement ». Précisant au passage qu’il était question de mener « une réflexion mûres et profondes qui devraient permettre à la Dynamo club de Douala de retrouver ses lettres de noblesses et tout son prestige d’antan ».
C’est ainsi que ce « Grand rassemblement des fils et filles Bassa-Mpo’o-Bati » élargi au membres, supporters et sympathisants de la Dynamo club de Douala a eu le mérite de réunir les anciens présidents dudit club à l’instar de Elie Omog, Jean-Marie Baone, Bernard Malabo, Balock John, Marthe Ngo Mouaha (Dinaly) et Hervé Emmanuel Nkom (Président du Comité des sages) aux côtés d’Isaac Sinkot (président en exercice dudit club). Mais aussi des personnalités politiques, du monde des affaires, du sport et de la culture tels que l’honorables Cabral Libii Li Ngue Ngue, président du PCRN, Bell Joseph Antoine, Sylvain Nkom, André Issola, Henri Dikongue, Belka Tobbi, et une forte légion des anciens joueurs qui ont été des périodes fastes de ce club, triple vainqueur de la Coupe du Cameroun (1979, 1981 et 1998) mais aussi des périodes certes infructueuses mais mémorables soit par leur talent individuel ou par leurs échecs douloureux. Ce qui fera dire au président Mbekek qu’«aujourd’hui, il était question de rassembler tout le peuple Bassa autour de la Dynamo Club de Douala, parce que le club a des petits soucis de fonctionnement». Non seulement, depuis la saison sportive 2001-2002 que le club des Ban Ba Djob a quitté la division d’élite, il a tout le mal de la retrouver ; mais aussi, il est déchiré par des querelles intestines et managériales. Au point que des procédures judiciaires sont instances devant les juridictions civiles et de arbitrales de sport.
A la grande satisfaction de tous les participants, les échanges de ce grand meeting, a été l’occasion d’enterrer la hache de guerre et jeter les bases d’une unité retrouvée afin de rendre concret la redynamisation structurelle et fonctionnelle tant espérée de ce patrimoine du peuple Bassa-Mpo’o-Bati. C’est ainsi que l’une des principales résolutions qui a satisfait toutes les attentes a été la décision consensuelle entre le Conseil des sages et le président en exercice d’’organiser dans un délai de 02 mois du l’Assemblée générale élective. L’organisation de ce grand rendez-vous, a été confiée à l’ancien président, Jean Marie Baoné qui dirige un comité qui aura la charge réviser les textes pour véritablement en constituer une SAOS. Pour Hervé Emmanuel Nkom, il était grand temps que les fils Bassa se réunissent autour de leur patrimoine. « Il fallait que ça arrive, et c’est arrivé, nous sommes heureux. Ensemble nous serons toujours plus forts, respectés ; divisés, nous serons destructibles. Vous avez vu comment nous nous frottons sans clivage, ça ne veut pas dire que nous soyons entrés au paradis, mais tout simplement que nous faisons passer l’essentiel avant le détail. C’est un très beau jour ». Vivement que cela ne soit pas du saupoudrage comme plusieurs précédents congrès qui ont eu l’effet de l’eau de Badoit.
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