Les axes majeurs de la feuille du nouveau Président de la Commission
Le nouveau Président de la Commission de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), Baltasar Engonga Edjo’o, fait le tour des pays membres pour présenter les grands axes de la nouvelle vision qu’il souhaite donner à la Communauté.
Arrivé dans un contexte où la sous-région est engagée dans de nombreux chantiers économiques, notamment le financement des infrastructures d’intégration régionale, la poursuite de la mise en œuvre du plan de relance économique post-Covid 19, l’opérationnalisation de la stratégie régionale de mise en œuvre des politiques d’import-substitution, le nouveau Président de la Commission de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), Baltasar Engonga Edjo’o est dans une démarche de charme. A chacune de ses étapes, il décline sa vision. A savoir: - Le renforcement de la visibilité de l’Institution communautaire ; - La restauration de sa crédibilité en passant par l’instauration d’une concertation permanente avec le secteur privé ; - La pérennisation d’un dialogue étroit et sincère avec les Etats membres au travers des ministères sectoriels.
Comme actions immédiates, Balttsar Engonga Edo’o annonce qu’il a entrepris ou qu’il compte entreprendre à brève échéance : l’audit financier et des ressources humaines, l’élaboration d’un plan d’action stratégique, l’uniformisation des procédures administratives de la Communauté à travers un manuel de procédures commun, la mise en place des outils de pilotages modernes et adaptés pour un système de contrôle permanent,… Cette vision fera l’objet du document du Plan Stratégique de la Commission en cours d’élaboration et qui sera soumis pour validation aux instances compétentes de la CEMAC. Le document en gestation vise à permettre que l’intégration régionale en Afrique Centrale ne soit plus simplement un vœu pieux mais une réalité.
Dans cette perspective, le président de la Commission profite de son périple pour solliciter l’appui des Etats membres dans le déblocage de certains dossiers sensibles dont les processus sont au ralenti. Cette démarche participative et inclusive est saluée à chacune de ses étapes. Il ne fait pas de doute que cela emmènera les Etats à être plus prompts à apporter et renforcer leurs contributions financières à la CEMAC afin de faciliter la réalisation des projets à impact visible, susceptibles de faire avancer l’intégration. Surtout qu’il entend les réaliser sur fonds propres ainsi qu’avec la mise à contribution des appuis financiers extérieurs.
Mathieu Nathanaël NJOG
Article publié dans le journal Le Canard Libéré du Cameroun
www.lecanardlibere237.com
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