La CEMAC donne une mention honorable au PAD pour sa lutte contre les pratiques anormales

TRANSIT SUR LES CORRIDORS

Il a été présenté le 11 septembre 2025 à la presse nationale et internationale, les résultats du rapport 2024 de l’Observatoire des Pratiques Anormales sur les Corridors d’Afrique Centrale, élaboré à l’issue d’une enquête rigoureuse menée par l’Institut Sous-Régional de Statistique et d’Economie Appliquée. La salle de réunions de la Direction Générale du Port Autonome de Douala avait accueilli, le jeudi 04 septembre 2025, la cérémonie de remise solennelle dudit rapport Le Port Autonome de Douala en ressort avec une mention honorable de la gestion du Transit sur ces corridors.

Le Rapport 2024 de l’Observatoire des Pratiques Anormales sur les Corridors d’Afrique Centrale (OPA-AC) élaboré à l’issue d’une enquête menée par l’Institut Sous-Régional de Statistique et d’Economie Appliquée (ISSEA) a été présenté par le Directeur Général de l’ISSEA et Chef de Projet OPA-AC, Dr Marcel Opoumba, qu’accompagnait son équipe. Cette cérémonie était présidée par le Directeur Général Adjoint du PAD, par Charles Moukoko Njoh. Cette rencontre a permis de présenter les principales conclusions de l’étude menée dans l’enceinte portuaire de Douala-Bonabéri ; l’évaluation de l’impact des pratiques anormales sur la fluidité du transit et la compétitivité des corridors Douala-N’Djamena, Douala-Bangui et Yaoundé-Libreville ; et la formulation des recommandations concrètes pour continuer d’améliorer la transparence, l’efficacité et la performance des opérations portuaires. L’un des objectifs majeurs est de réduire durablement les risques juridiques, opérationnels et stratégiques liés à ces pratiques, en mettant en place : - des indicateurs de performance (KPI) ; - des programmes de sensibilisation ; - des actions de formation.

Il en ressort de ce rapport que le Port Autonome de Douala (PAD) a reçu une mention honorable pour ses efforts fournis dans des améliorations significatives apportées dans les procédures de manutention des marchandises ainsi que les délais de traitement et de transit des camions vers les pays de l’Hinterland que sont le Tchad et la RCA. L’étude commandée par la CEMAC a établi que le délai de transit global sont passés de 14 jours à environ 8 ou 9 jours. Les avis de la communauté portuaire à l’instar des Commissionnaires en douane, sur les améliorations apportées à ses opérations principales ont été très positifs. Exprimant notamment, leur satisfaction sur les prestations qui leur sont offertes avec professionnalisme, et diligence. « Cette démarche traduit la volonté du PAD de consolider son triptyque stratégique : Performance - Attractivité - Compétitivité, et de confirmer son rôle de moteur dans la facilitation des échanges et la régulation des activités maritimes et para-maritimes en Afrique centrale », a indiqué Charles Moukoko Njoh, le DGA du PAD.

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Quelques réserves tout de même

Le Coordonnateur dudit projet, Pr. Robert Ngonthe revient sur le travail mené pour montrer qu’il s’agissait d’une enquête rigoureusement mené pour analyser ce qui se passe à l’intérieur du port de Douala-Bonabéri, à la fois dans le processus de dédouanement effectué par les courtiers en douane agréés, et dans le mouvement des camions qui entrent pour charger les marchandises et les données des traceurs GPS. Et par la suite, dans les prérogatives de la Direction Générale du Port Autonome de Douala, il y a eu une appréciation  de l’ensemble des usagers, principalement des commissionnaires en douane agréée sur les activités  mènent à leurs faveurs. Pour sa part, le Chef de la Division de la Coopération PAD, Joseph Nguene Nteppe, qui a été le principal interlocuteur des enquêteurs se félicite de l’amélioration du délai de transit des camions devant livrer les marchandises à l’hinterland dans les pays voisins que sont le Tchad et la RCA.

Toutefois, il reconnait le rapport relève quelques écueils liés notamment aux procédures de pose des balises GPS qui ont pour vocation de sécuriser les marchandises en transit pour qu’elles ne soient pas détournés de leur destination initiale pour être éventuellement reversées sur le territoire national. Mais aussi, qu’au niveau de la dématérialisation des procédures, il y a des améliorations à faire. Pour souligner que : « De manière générale, c’est la mention honorable qui a été attribuée pour les procédures portuaires de passage de marchandises au port de Douala-Bonabéri ». Et le Directeur Général Adjoint du PAD, Charles Moukoko Njoh de souligner que : « Ce qui place le port de Douala-Bonabéri comme un acteur favorisant la transparence, la sécurité et le commerce régional, stimulant ainsi le développement économique ».

Mathieu Nathanaël NJOG

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